L’étang des Nénuphars
A proximité directe du bourg, le site de l’étang des Nénuphars s’étend sur environ 14 ha.
Créé probablement à la fin du 18ème siècle, ce petit étang est alimenté par la zone marécageuse située à l’amont et les eaux de ruissellement.
Une restauration réussie de l’étang des Nénuphars
Depuis la restauration du site, une flore et une faune variées ont colonisé les lieux.
Le Vertigo de Des Moulins, escargot menacé de disparition en Europe, vit dans les touffes de carex dans l’étang et les points d’eau alentours.
Les boisements humides du site, aulnaies et frênaies, cachent la Fougère des marais, protégée en Rhône-Alpes.
Les amphibiens (crapauds, tritons, salamandre) trouvent également refuge sur le site et profitent des points d’eau sans poisson pour se reproduire.
Les plantes aquatiques et de bordure permettent aussi aux libellules (28 espèces) de se poser avant de poursuivre leur quête de nourriture ou d’un partenaire pour se reproduire.
L’étang des Nénuphars est inscrit au réseau des ENS isérois depuis 2003. La Communauté de communes des « Vals du Dauphiné » et la commune de Romagnieu, avec le soutien du Département de l’Isère entretiennent et valorisent le site.
Chaussez vos bottes et partez à la découverte de l'Espace Naturel Sensible de l'étang des Nénuphars !
Au départ du parking, sur la route départementale 40, peu après le village, vous emprunterez une passerelle au-dessus d’un fossé pour rejoindre un chemin longeant le boisement jusqu’au plan d’eau.
Au printemps, un concert de grenouilles vous accueillera ! Vous prendrez le temps d’observer la faune (amphibiens, escargots, libellules…) et la flore (renoncules, fougères…) qui ont colonisé les lieux. Les rives ont été déboisées et nettoyées afin de mieux laisser pénétrer la lumière et d’offrir un meilleur point de vue sur l’étang.
Vous pourrez éventuellement prolonger la balade sur le sentier que le Conservatoire des Espaces Naturels de l’Isère a commencé à aménager le long du petit ruisseau. Vous cheminerez dans le bois et dans le marécage à travers les aulnes, frênes, fougères et roseaux au son des chants des oiseaux. Cette petite balade sauvage se terminera à proximité des restes du lavoir du Buyat, en contrebas de la route, vestige du temps où la lessive se rinçait à la rivière.